Communes membres

Communes membres

La Cirest est composée de 6 communes membres : Bras-Panon, Plaine des Palmistes, Saint-André, Saint-Benoît, Sainte-Rose et Salazie.
Sa population globale est de 126 877 habitants.

BRAS-PANON

La commune de Bras-Panon tient son nom d’un affluent de la rivière des Roches, qui passait sur le domaine de Panon, concessionnaire de l’endroit, à la fin du XVII siècle. Elle s’étend de la rivière des Roches à la rivière du Mât, entre Saint-Benoît et Saint-André.
Essentiellement rurale, Bras-Panon est couverte de cannes à sucre, de plantations de vanille et de forêts primaires qui abritent des bois de couleurs et des orchidées, traversées par des cascades et des rivières.
La commune doit notamment sa renommée à la plus célèbre des orchidées, la vanille Bourbon, qui est aussi une épice, réputée pour son arôme. La vanille est traitée en partie chez les planteurs, mais surtout dans la plus grande coopérative de l’île, dont la visite est incontournable.
La commune est également réputée pour ses bichiques, petit alevin qui remonte l’embouchure des rivières, dont les canaux sont visibles à la rivière des Roches, et qui est considéré par les fin gourmets comme le « caviar péi ». Une vouve géante vient rappeler cette tradition à l’entrée nord de la ville.

Maire de la ville : Jeannick ATCHAPA
Population : 12 768 hab. (Insee 2018)
Superficie : 8 855 hectares


LA PLAINE DES PALMISTES

Le village de La Plaine des Palmistes se situe dans les hauts de l’Est, entre le massif du Piton des Neiges et celui du Piton de la Fournaise. Le nom de la commune viendrait de l’abondance au XVIIIe siècle des palmistes dont le bourgeon terminal, appelé chou-palmiste, est comestible.
La Plaine des Palmistes était un volcan il y a encore quelques siècles, dont le cratère, le Piton des Songes culmine au-dessus du village. Le Gros Piton Rond, lui, serait un cratère secondaire. Grace aux pitons environnants, La Plaine des Palmistes offre aux géologues mais aussi aux botanistes un grand intérêt.
La commune fut longtemps considérée comme un centre de villégiature à la saison chaude. De petites cases créoles coquettes, coiffées de bardeaux et de lambrequins jalonnent la route principale. La plupart de ces cases étaient des résidences secondaires, propriétés des gens de la côte, en quête de fraîcheur pendant l’été austral.
La richesse de La Plaine vient de son sol : agriculture, élevage, production fromagère importante, production florale et surtout site touristique et botanique à l’incomparable richesse. Des sentiers permettent aux visiteurs de voir l’étendue de cette diversité.
Le goyavier est le fruit emblématique de la commune ; c’est un petit fruit rouge acidulé, qui fait le bonheur des papilles à chaque saison, vers le mois de juin ; des vergers sont d’ailleurs ouverts à la cueillette.

Maire de la ville : Johnny PAYET
Population : 6 568 hab. (Insee 2018)
Superficie : 8 400 hectares


SAINT-ANDRÉ

Saint-André est la commune la plus peuplée du territoire Est. Elle s’étend de la rivière Saint-Jean à la rivière du Mât avec du côté mer, les écarts de Cambuston et de la grande plaine de Champ Borne avec Bois Rouge, Ravine Creuse, Rivière du Mât les Bas. De l’autre côté vers la montagne, se situent les écarts de Bras des Chevrettes et de Menciol.
La ville doit son nom à André Héguerty, gouverneur de l’île Bourbon de 1739 à 1743, qui fit fortune en défrichant les terres et en cultivant le café.
La vocation de Saint-André est surtout agricole, le climat chaud et humide explique bien sûr cette végétation luxuriante et le fait que tout ou presque pousse. Vastes étendues sucrières, mais également culture de la vanille, sans oublier des cultures maraîchères. En plus de son patrimoine agricole, l’activité commerciale de la ville connaît un essor grandissant ces dernières années.
Saint-André est également le berceau de la culture tamoule de La Réunion, compte tenu de la très forte concentration de travailleurs immigrés indiens qui y furent amenés pour servir dans les grandes plantations de cannes à sucre. On trouve à Saint-André une abondance de temples, et des cérémonies tamoules très hautes en couleurs.

Maire de la ville : Joé BEDIER
Population : 56 747 hab. (Insee 2018)
Superficie : 5 037 hectares


SAINT-BENOÎT

Deuxième plus grande commune de La Réunion, Saint-Benoît est la sous-préfecture de la micro-région Est. La commune s’étale de l’océan indien au Piton des Neiges et s’étend sur 20 kms, de la rivière des Roches au Nord, à la rivière de l’Est au Sud-Est.
La ville doit son nom à l’ancien gouverneur Pierre Benoît Dumas, qui a notamment œuvré pour la production de café sur l’île.
Une autre figure incontournable de la commune est Joseph Hubert, agronome et botaniste qui a acclimaté dans ses propriétés les plants que Poivre, intendant des îles de France et de Bourbon, lui envoyait de l’île Maurice. Le premier giroflier qui fut a l’origine du développement de cette culture, de la prospérité de Saint-Benoît et de l’île toute entière jusqu’au début de XIXe siècle, grandit grâce aux soins de Joseph Hubert.
Saint-Benoît est la ville des eaux vives par excellence : cascades, rivières, étangs font parties intégrantes des paysages de la commune. D’ailleurs, les passionnés de sports de nature peuvent s’adonner aux nombreuses activités qu’offrent les sites naturels de la commune : rafting, kayak, randonnée aquatique, … D’un point de vue architectural, Saint-Benoît abrite l’une des plus charismatiques églises qui se trouve à Sainte-Anne. L’édifice, mi-baroque, mi-gaudien, classée Monument Historique, a notamment servi de décor au film La Sirène du Mississipi avec Catherine Deneuve et Jean-Paul Belmondo.

Maire de la ville : Patrice SELLY
Population : 37 274 hab. (Insee 2018)
Superficie : 22 960 hectares


SAINTE-ROSE

Sainte-Rose, « le pays des laves », qui doit sa renommée en partie à ses pentes volcaniques, est la commune la plus orientale de France et de l’Union Européenne. Elle occupe tout le flanc Nord du Piton de La Fournaise. La commune est limitée par la rivière de l’Est et l’enclos du volcan.
D’abord baptisée Port Caron, puis Quai la Rose, la commune prend le nom de Sainte-Rose en 1789. Cette partie de l’île a été le théâtre de batailles navales historiques entre les français et les anglais, notamment.
La commune a été maintes fois traversée par des coulées volcaniques hors Enclos. Aujourd’hui elle produit de la canne, des palmistes, des bananes, de la vanille et des agrumes. Cette profusion végétale est due à l’abondance des précipitations, confortée par un climat chaud. La commune est également tournée vers la mer et la pêche ; elle est en effet une grosse productrice de poissons à la qualité réputée.
La commune de Sainte-Rose offre une très grande diversité de paysages. Elle dispose de nombreux atouts : sa route des laves, son sentier littoral Est « Sentier des laves » et ses vues imprenables sur l’océan Indien, son église « Notre dame des Laves » encerclée par les laves de l’éruption hors enclos de 1977, sa forêt de bois de couleurs, ainsi que de nombreuses aires de pique-niques.
Sainte-Rose a un fort potentiel en énergies renouvelables ; les plus importantes installations de l’île se trouvent sur ce territoire : usine hydro-électrique, champs de ferme éolienne et photovoltaïque.

Maire de la ville : Michel VERGOZ
Population : 6 296 hab. (Insee 2018)
Superficie : 17 760 hectares


SALAZIE

Le cirque de Salazie est le plus verdoyant des 3 cirques que compte La Réunion. Le nom de Salazie viendrait du nom Saolozy qui veut dire bon campement. La commune se situe au cœur de l’île, dans les Hauts, au pied du Piton des Neiges.
Au XVII siècle, le cirque a servi de refuge aux esclaves marrons, qui ont fuit leurs maîtres sur la côte. Parmi les plus connu Anchaing, dont le nom a été donné au piton, sur lequel il se serait réfugié et qui se dresse majestueusement au milieu du cirque.
La route qui mène à Salazie et à ses deux principaux ilets, Hell-Bourg et Grand-Ilet, serpente à flanc de montagne au pied de pitons et remparts, où s’écoulent ça et là de majestueuses cascades, modelées par l’érosion, dont l’illustre Voile de la Mariée.
Jadis réputée pour ses activités thermales, Hell-Bourg est aujourd’hui une des destinations incontournables des touristes de passage et classé parmi les Plus Beaux Villages de France et 4ème « village préféré des Français » en 2018 .
La commune, qui a su conserver son charme et son authenticité, est réputée pour ses nombreux sites touristiques et sa profusion de sentiers de randonnées pour les amoureux de trail, notamment.

Maire de la ville : Stéphane FOUASSIN
Population : 7 224 hab. (Insee 2018)
Superficie : 7 402 hectares

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